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 Contes de Wise

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Wise

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MessageSujet: Contes de Wise   Contes de Wise EmptyDim 15 Juil - 0:55

Je me sens en forme pour ouvrir un topic. *-* Bref, texte à venir. XD Juste pour le plaisir, je fais un double post elephant
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MrDragon
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MessageSujet: Re: Contes de Wise   Contes de Wise EmptyDim 15 Juil - 1:21

Mdr j'ai cru que t'avais ecris un truc terrible a lire et j'tombe sur c'te simple phrase, WTF :d
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Wise

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MessageSujet: Re: Contes de Wise   Contes de Wise EmptyDim 15 Juil - 2:51

Au beau milieu de Vesperia, dans les contrées les plus lointaines des forêts, se trouve un peuple loin des lois, loin des crimes, loin du mal humain. Vivant uniquement de leurs désirs animaliers, dès la naissance, ils sont parés à mourir tels des glorieux chevaliers blancs. Cette raçe pacifique mais, néanmoins, guérrière se prénommait "Les elfes lunaires" pour la simple raison que leurs véritables forces s'éveillent lorsqu'ils sont baignés dans la lumière lunaire. Chaque elfe possèdait en lui-même un rôle prédéfini par la naissance et l'apprit durant toute sa jeunesse. Le plus sage de ces derniers se faisait appellé Grogam, l'elfe noir de la nuit. Il restait de longues heures assit sur son glorieux fauteuil blanc aux écritures noirs et étranges, aux ornements de cristal et de zéphir qui rayonnèrent sous la lumière solaire et lunaire, aux accoudoirs faits d'ivoire et d'argents. Le vieil elfe n'en avait plus pour longtemps à vivre, sa longue chevelure argentée portée au vent forêstière ne ressemblait qu'à un piteux bout de métal rouillé, sa voix égalant la beauté de celles des sirènes devint lourde et grasse tel un bruit d'orc, ses yeux aussi perçants qu'un félin devinrent aussi flous que ceux d'une taupe, son agilité divine ne devient qu'un épais mouvement de machine rouillée, d'innombrables décharges électriques parcouraient son corps frêle et osseux qui était, autrefois, si majestueux et robuste. Il ne passa pas un jour sans qu'il prie Gaia, déesse de la terre, cloué sur son trône flamboyant de lumières. Pas un jour ne passe sans qu'il se posa la question qui troubla son esprit, une question demeurante à jamais sans réponse, une question qui restera là, à érrer sans but, sans destination. "Que dois-je faire pour ce village ?" Se demanda le vieil elfe en regardant la porte de son palais qui n'est d'autre qu'une grande hûte par rapport aux autres. Tremblant de chaque partie de son corps, il tenta de se lever, prit son fabuleux baton orné d'émeraude et de marbre et marcha doucement, mais surement jusqu'à la porte où il l'ouvrit avec peine. Aussitôt fut-elle ouverte qu'il plaça son bras sur ses yeux en grimaçant et en gémissant, la lumière du soleil l'avait aveuglé un court instant. Ouvrant les yeux lorsque ces derniers s'y habituèrent, il regarda son village sur le seuil de la porte où il fit un sourire malheureux, cachant ses effroyables douleurs corporels. Marchant à son aise, il se rendit sur le terrain des "Kamguinaos", en français, des chasseurs. Les jeunes ne pleurèrent pas, bien du contraire, ils s'y appliquèrent à chaque mouvement, à chaque déplacement tel un valeureux guérrier tout en étant trempé de sueurs. Les adultes se battèrent entre eux sans s'entretuer et ils finirent tous par se ressembler, honorant la mémoire des anciens retournés à l'état de terre lors de leurs morts. Le vieil elfe se remit en route et arriva à une longue route sans fin jonchant de magasins où sympathie et politesse font bons normes. Il termina sa longue et périlleuse route, malgré qu'elle fut courte, en se posant sur un banc de pierre préfabriqué sous un arbre, endroit préfèré de cette vieille personne. Regardant les jeunes jouer, il ne peut retenir un sourire douloureux en se souvenant de sa propre jeunesse, de sa joie perdue à jamais. Ils ne vivent, par ailleurs, pas dans les envies noires que possèdent les hommes. Richesse, pouvoir, sexe, domination, violence, gaspillage, tout ces mots leurs sont inconnus, voir même remplacés par le respect de l'autre et l'aimabilité des habitants de la forêt. C'était la preuve éxacte qu'une vie peut se faire sans tout ces fabulations inutiles, comme ils le définisent. Ils savent tous qu'ils mourreraient un jour, lui également et ne pouvait s'empêcher de verser une larme qui alla s'éclater en milles goûtellettes sur le sol aride de végétation. Il regarda le ciel rempli de nuages, des nuages blancs qui ne demandent qu'à se promener tous ensemble, libre comme l'air et se perdit dans ses tendres souvenirs de jeunesse. Il resta inerte, parcouru de fines traits électriques qui parcoururent le corps et entra dans sa mémoire, s'imagina sa jeunesse comme si c'était hier. Il redescendit de son nuage lorsqu'une main frôla son visage et leva la tête pour regarder la personne en façe d'elle. Avec un grand sourire, la jeune elfe lui demanda de se lever avant de l'aider et il ne cessait, lorsque cette dernière le raccompagna, de dire que c'était sa fierté, sa chair, sa tendre fille. Une fois de retour chez lui, elle l'installa sur son glorieux trône blanc et quitta les lieux pour revenir plus tard, refermant la porte. Sombre comme la nuit, sombre comme la mort, est-ce ça, ce qu'on voit lorsqu'on meurt ? Sombre comme un arbre décèdé, sombre comme l'angelus du démon, est-ce ça, ce qu'on ressent au moment de notre mort ? Sombre comme un démon, sombre comme le coeur, est-ce ça, ce qu'on pense à l'approche de l'heure décisive ? Sombre comme le sang, sombre comme les corbeaux, est-ce ça, redouter la fin de sa vie ? Triste comme la pluie, Souffrance d'un million de poignards, est-ce ça, la souffrance des morts ? Pourquoi suis-je en train de pleurer ? Pourquoi l'elfe noir de la nuit que je suis pleure-t'il à l'approche de son heure ? Pourquoi pleure-t'il alors que je suis sensé être fier de mourir de vieillesse ? Est-ce ça...est-ce ça...la fin de ma vie . . . La fin de l'elfe noir de la nuit . . . Si triste . . . Si doux . . . Si reposant . . . S-si . . . . . .
L'elfe noir de la nuit rendit son dernier soupir, sa main posée sur l'accoudoir tomba dans le vide telle une pierre au bout d'une corde, la tête maintenue droite par vieille fierté tomba en avant, sur le côté, faisant basculé le corps qui fut bloqué par l'accoudoir, l'électricité qui le parcourait disparut dans les airs et le baton qu'il tenait en main tomba de tout son long, produisant le bruit strident de la mort. Les arbres perdirent leurs douces feuilles vertes, les fleurs se fannèrent de milles et une couleurs, le ciel devint nuageux et la pluie tomba sur le village, les oiseaux allèrent sur le toit de la hûte, baignée par la chaude lumière solaire. Gaya renda grâce au plus valeureux Kamguinaos du village, pleurant même à la venue de sa mort. La déesse de la terre lui offrit des funérails à son hommage et disparut en un clin d'oeil, laissant les elfes lunaires peinés par la disparition de leur ancètre. Privé de la protection de gaya, le village ayant été si paisible et si calme fut détruit par les humains en quète de pouvoirs, tuant hommes et enfants, détruisant chaque maison, souillant le corps du vieil elfe comme si c'était un banal jouet et enflammèrent ce qui restait, emportant les femmes pour les vendre au marché noir ou, même, s'en servir eux-même.
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MessageSujet: Re: Contes de Wise   Contes de Wise EmptyDim 15 Juil - 3:13

ça m'a... coupé le soufle
Emouvant, tragique Smile
Juste un detail...
'Marchant à son aise, il se rendit sur le terrain des "Kamguinaos", en français' met Humain plutot que français et ça le fera Wink

Je mettrais un extrait voir tout le contenue dans la biblio de guilde si tu n'y vois pas d'inconveniant et j'mettrais Phyllo pour t'immortalisé sur le jeu ;D
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Wise

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MessageSujet: Re: Contes de Wise   Contes de Wise EmptyLun 16 Juil - 11:27

Nan, mais, ça ne sera pas le dernier. x) Sinon, c'est vrai que ce détail m'a échappé. XD Mais, le mot a été inventé par moi. J'ai même inventé tout un dictionnaire dont je travaille encore sur une raçe que j'ai inventé, les okuos. Si tu veux, je te mettrai tout dans le flood pour que tu vois. x)

Sinon, merci. x) La musique D'hans Zimmer, last samourai m'a bien aidé. x)
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